Identifier: lettresedifiante15toul (find matches)
Title: Lettres edifiantes et curieuses ecrites des missions etrangeres parquelques missionnaires de la comp compagnie de Jesus
Year: 1707 (1700s)
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Contributing Library: University of Ottawa
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26 Lettres édifiantes LETTRE Du Père Jean-Antoine Cantova , Mission-naire de la Compagnie de Jésus , au Ré-vérend Père d Aubenton, de la mêmeCompagnie , Confesseur de Sa MajestéCatholique : traduite de VEspagjiol. A Agdana , ce 20 Mars 173-». Mon révérend père, La paix de N. S. Je me fais un devoir et un plaisir de vousrendre compte de la découverte quon vientde faire dun nouvel Archipel habité par ungrand Peuple dInfidèles , qui soffrent enfoule au zèle des Ouvriers évangéliques. Cestle seul moyen qu<: jaie de partager , avec tantde Missionnaires , la reconnaissance quilsvous doivent de la protection dont vous leshonorez. Presquau même-temps quon se mit enpossession des îles Marianes , on eut con-naissance de quelques-anes des Iles dontjai lhonneur de vous entretenir , auxquel-les on donna dès-lors le nom dîles Caroli-nes. On regardait lîle de Guahan , la plusgrande des Marianes, comme la porte quidevait ouvrir lentrée dune multitude iunoni- , A2 1810 V. 75
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ET CURIEUSES. Î.2) brable dIles australes , tout-h-fait incon-nues ; et parce que les iles quon appelleCaroline* , sont, pour ainsi dire , à la tête deces lies australes , il ny a point de tentativesque les Gouverneurs de Guahan naientfaites, pour réussir dans une si importantedécouverte : mais les mouvemens quils sedonnèrent en divers temps, furent toujoursinutiles. Cependant le Père Bauvens , lun des Mis-sionnaires des iles Marianes , loin de se décou-rager de ce peu de succès , se portait encoreavec plus dardeur à une si utile entreprise. Ilen parlait un jour au Père Louis de Sanvi-tores , quon peut justement appeler lApôtredes Marianes , puisque cest lui qui le pre-mier y a porté les lumières de la Foi, et quila cimentée de son sang , en expirant sousle fer des Idolâtres.. « Ne vous impatientez point , répondit» lHomme apostolique ; attendez que la» moisson soit mure. Alors on verra les ha-» bilans des Carolines venir eux-mêmes» chercher les moissonneurs pou

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